Miami plane view
Bonjour à tous !
Dans cet article je vais vous parler de mon envol au dessus de la ville de Miami.
Avant mon départ à Miami, durant la fin du mois d’août en France, j’avais obtenu ma licence de pilote privé (P.P.L) que je préparais maintenant depuis quelques années. Cependant, cette licence n’est valable qu’en Europe. Cela me chagrinait un peu, car je n’allais pas pouvoir louer d’avion quand j’allais être à Miami, afin de survoler les environs ! Il me restait la solution de convertir ma licence, mais sans moyen de transport, ca n’allais pas être évident ! J’avais donc renoncé.
Cependant, j’ai eu la chance qu’un ami de l’aéroclub où j’ai appris à piloter vienne une petite semaine à Miami, dans le but de convertir ses licences de pilote professionnel ! Il m’a donc averti de sa venue, et m’a proposé de me m’emmener faire un tour au dessus de Miami.
Aux Etats Unis, les règles aériennes sont totalement différentes comparé à la France. Tout est beaucoup mieux et surtout bien plus simple. Il n’y a pas de zones interdites ou de zones extrêmement règlementées partout. Pourtant ici, il y a deux fois moins d’accidents chaque année …
Ce qui n’est même pas autorisé pour une ville de moins de 5 000 habitants en France, est autorisé pour une des plus grandes villes des USA. En France, il y a des hauteurs de survol minimum partout. Pour comparer, en France, le survol d’une petite ville est interdit à moins de 3 300 feet, une ville comme bordeaux est interdite à moins de 5 000 feet, et pour la capitale le survol est totalement interdit. Ici, on peut survoler Miami à 1 000 feet(soit, et il n’y a pas de hauteur règlementaire au dessus d’un champ ou de la mer. C’est vraiment le jour et la nuit !
Dans l’avion, j’étais vraiment choqué de voler à la même altitude que les immeubles le long de Miami Beach ! C’était vraiment le rêve … En tout cas, une chose est sure, c’est que survoler les Champs Elysées à cette altitude ne m’arrivera jamais mis à part dans un rêve !
D’autre part, aux E.U.A, j’ai également été très surpris par la simplicité de la radiotéléphonie aérienne. Les fréquences radios étaient plus dégagées, et tout paraissait bien plus clair.
Mon ami, qui a fait l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile) en France, connait assez bien le système américain, et m’a donc expliqué son fonctionnement. Après cette discussion, je ne vous cache pas qu’on est obligé de trouver l’Amérique merveilleuse ! Surtout quand on apprend que le prix des heures de vol est deux fois moins cher.
En tout cas, une chose est certaine, si jamais un jour vous décidez de devenir pilote, n’hésitez pas, venez aux E.U.A !
See You !
Rémi